DE MANAGER A CHEFFE D’ENTREPRISE.
La montée des échelons en entreprise
Bonjour à tous,
Comment devenir coach et réussir ?
Je ne compte plus le nombre de demandes concernant mon parcours professionnel, et je n’ai pas réellement trouvé le meilleur format pour vous partager toutes ces informations.
Un article me semble approprié pour vous parler de mon chemin professionnel. Après avoir passé 3 ans à l’étranger (USA, Mexique et Angleterre), j’ai obtenu un Master 2 en Marketing.
De là, comme beaucoup d’entre nous, je n’avais qu’une idée en tête, intégrer un grand groupe international pour évoluer rapidement. Je n’avais pas du tout songer à réussir en tant que coach.
C’est exactement ce que j’ai fait. J’ai commencé ma carrière dans l’industrie des cosmétiques et du luxe (Chanel, L’Oréal…) en qualité de chef de projet marketing. Je suis passée par deux agences de communications de renommées mondiales pour ajouter à mon arc des compétences en relations publiques et relations presse. J’ai toujours su que la communication était quelque chose qui me correspondait, mais je ne savais alors pas réellement comment l’utiliser, ni dans quel but. J’étais déjà en bore out. Je vous ai fait une vidéo pour vous aider si vous avez tendance à vous ennuyer aussi.
Photo archive, événement presse au grand Palais pour LG 😉 Ne rigolez pas!
J’ai travaillé, beaucoup. Parfois toute la nuit, parfois les weekends, car l’univers du luxe est l’un des plus exigent, mais aussi des plus formateur. J’ai adoré travaillé dans ces grands groupes internationaux, qui m’ont fait confiance et dans lesquels j’ai pu évoluer. Mais voilà, j’ai fini par m’ennuyer, et au fond, je pensais qu’il manquait un but à mon quotidien.
J’ai pris la décision de m’orienter vers les voyages, vers l’international. J’avais besoin d’évasion, de renouveau. J’ai accepté un poste dans entreprise spécialisée dans le voyage, et j’ai évolué très rapidement. On m’a confiée le développement marketing d’un large marché, j’adorais être au contact des partenaires. Mais une fois encore, je m’ennuyais vite.
J’ai toujours eu l’impression de faire le tour des postes que l’on me confiait en quelques mois.
Parfois, pour pimenter un peu ma vie en entreprise, au cours de mes différentes expériences, je proposais des solutions innovantes à mes employeurs, à mes patrons. Sauf qu’au sein de grands groupes internationaux, les process sont longs, et les changements pas toujours bienvenus. Le management est frileux, et ne laisse pas libre cours à la créativité.
Je me suis vite sentie brimée, frustrée, limitée. Je sentais en moi un besoin de créer, de contribuer.
L’emprise d’un pervers narcissique…
Mal dans ma peau, animée par de belles intentions, j’étais la proie facile. Dans cette entreprise, mon boss était une personne très bipolaire, et j’ai compris ensuite qu’il était Pervers Narcissique. Petit aparté, je vous ai concocté le guide complet pour se sortir de l’emprise d’un Pervers Narcissique et ne plus jamais retomber, c’est ici.
Il m’humiliait en privé, et m’encensait en public. Pendant deux années, c’était la descente aux enfers. Je faisais toujours plus, j’essayais d’être toujours meilleure, parce que je me laissais convaincre que je n’étais pas assez. Jusqu’à ce que je tombe sur un article sur les pervers narcissiques.
Je réalise à quel point je suis sous emprise, et met tout par écrit. Je note exactement tout ce qui m’a fait réalisé, je me renseigne, je parle avec une psychologue, elle m’explique tout.
A ce moment précis de ma carrière, je manage 5 femmes. 5 femmes qui se sentent mal dans leurs peaux, savent que quelque chose ne tournent pas rond. Deux d’entre elles sont devenues des amies, et ont été témoin de l’humiliation que je subissais. Dans ma “chute”, elles ont été emportées avec moi puisque le pervers narcissique a finit par exercer son emprise sur elles.
L’expatriation aux USA
Depuis toujours, j’ai ressenti l’envie de vivre aux Etats-Unis, pour le climat, la mentalité, l’entreprenariat, la gentillesse des gens… Après avoir suivi toutes les étapes de ce guide j’ai décroché THE job aux US. A Miami.
Délivrance, je quitte enfin ce job et met fin à cette relation manager/managé toxique.
J’étais en charge du développement international du marketing en ligne pour les marchés EMEA, AFRIQUE et US. Un énorme marché à développer. Beaucoup de responsabilités, beaucoup de challenges, de voyages d’affaire, d’heures de travail.
Mais j’étais heureuse, libérée de l’emprise, et enfin là où je me sentais bien.
La suite de l’histoire, vous la connaissez sûrement, je suis tombée enceinte et licenciée sur le champ pour cause de grossesse. Meilleure opportunité de ma vie.
Petit rappel à quel point la France est un pays génial, pour les femmes, pour les mères en devenir et les nouvelles. Pas de rééducation périnéale aux US, pas de congés maternité, pas de sage-femme, que des gynécos.
Prix de l’accouchement : 72000 euros.
L’entreprenariat
Me voilà donc enceinte de 5 mois, sans possibilité de trouver un job. Et là, après le choc de l’annonce, je réalise à quel point toutes les portes me sont ouvertes. Je peux TOUT faire, je n’ai plus peur de perdre mon job, plus peur du manque d’argent, plus aucune peur (si ce n’est celle des turbulences ;)).
Je me demande donc ce qui m’anime, et tombe sur la publicité de Brooke Castillo, qui va devenir immédiatement ma coach.
Dès la première séance, j’adore. Je me dis que c’est exactement ce métier que je veux faire, parce qu’après lui avoir parlé, je me sens bien, apaisée, alignée. Je veux aider les autres à se sentir aussi bien. Et surtout surtout, je suis convaincue que si chacun fait son job, le monde devient beaucoup plus peaceful.
Je profite de l’opportunité d’être aux US pour me former et devenir coach. Mon congés mat me permet d’avoir tout le temps nécessaire pour développer de solides compétences. Je n’ai pas les moyens d’investir car je suis au chômage sans chômage. Pourtant, Brooke me convainc que ce sera les 10000 dollars les mieux investis de ma vie, puisque je les investis en moi-même! Je demande donc un prêt et me lance dans une formation.
J’obtiens en 2020 mon diplôme de coach à l’université de Berkeley ! En parallèle, je me forme à la PNL. Je ne vous donnerai pas les noms des formations que j’ai suivi parce que je pense que chacun devrait faire ce travail de recherche, pour trouver LA formation qui lui parle. J’utilise mes économies pour me former à tout ce qui me plaît, d’une part pour mon développement personnel, mais aussi en vue de pouvoir le transmettre par la suite.
Et je ne m’arrête pas là. Vous savez que je déteste les étiquettes et je déteste devoir choisir.
Au fur et à mesure de ma formation, et des expériences immersives que je tente, je réalise ce qui va pour toujours guider ma vie :
JE PEUX TOUT FAIRE, mais pas tout en même temps.
Et je peux tout faire, mais seule on va plus vite, ensemble on va plus loin. J’embauche donc mes premiers employés. Quelle étape ! Je travaille avec une styliste, une acheteuse, j’embauche un expert facebook et instagram ads, un coach, une cheffe de projet, une traductrice… Je développe des compétences en management et applique évidemment mes outils coaching avec mes employés pour créer une entreprise bienveillante, dans laquelle les gens ne s’ennuient pas, qui peuvent laisser libre cours à leur créativité, et qui osent me challenger.
Ma créativité a trop longtemps été canaliser, alors que je m’intéresse à tant de choses. J’aime la spiritualité, la nutrition, les neurosciences, la PNL, le yoga… Je passe alors un diplôme de professeur de yoga, un dans les neurosciences et un diplôme de psychologie du bonheur pour ajouter des cordes à mon arc.
Sur le chemin spirituel que j’emprunte, je rencontre le breath work, la méditation, le chamanisme, le journaling, les sounds baths et je réalise alors que je n’ai plus besoin de me limiter.
Les diplômes… utiles ?
Oui et non. Oui parce qu’ils permettent d’acquérir beaucoup d’outils, beaucoup de connaissance de façon structurée. Mais j’aurais acquis la même connaissance si les formations que j’ai suivies n’avaient pas été diplômantes. Notre mentalité Française nous fait penser qu’un diplôme est un gage de légitimité. Oui, pour les chirurgiens. Mais selon moi, pas forcément dans le monde du coaching. Et pour cause ! Il n’y a aujourd’hui AUCUNE législation quant à l’univers du coaching. Tout le monde peut être coach. C’est génial et dangereux en même temps.
Je dirais que les diplômes en eux-mêmes dans l’univers spirituel n’ont absolument aucun sens.
Je vous pose la question : Allez-vous vous faire former par quelqu’un qui a tous les diplômes possibles et imaginables en spiritualité (si tant est qu’il en existe) ? Ou simplement par quelqu’un qui incarne la spiritualité, qui a réussit et qui a un parcours inspirant ?
Personnellement, je préfère être coachée par une Georgia Horackova que par Jacqueline qui m’affirme avoir des diplôme de chamanisme xD !
Pour moi, le monde du coaching et plus particulièrement de l’entreprenariat s’apprend sur le tas, et les diplômes même s’ils rassurent l’égo sur sa propre légitimité, ne font pas tout, loin de là.
Si vous souhaitez vous lancer mais que vous ne vous sentez pas légitime, voici mon conseils, celui que je donne aux femmes entrepreneures que je coach à travers d’ F Collective.
L’expérience vous rendra plus légitime qu’un diplôme. Exercez-vous gratuitement, demander conseils à ceux qui ont déjà réussi à atteindre votre objectif.
Je me lance ENFIN, et je réussis.
Enfin, j’ose créer donc ma marque de vêtement 100% recyclée à partir de plastique retrouvé dans le fond des océans. Je n’y connaissais rien en mode éthique, mais j’ai cherché, fouillé, passé des appels, rencontré des gens.
C’est parti. Je développe une entreprise de coaching, j’interviens en entreprise sur des problématiques mindset, je coach des sportifs de haut niveau pour les emmener aux JO, et j’ose.
J’ose créer un programme de coaching 100% gratuit – Wake Up – pour sensibiliser les gens au coaching.
J’ose mettre sur papier toutes les étapes qui m’ont permis de réussir à vivre la vie dont je rêvais, et j’en ai créé un programme d’accompagnement : SHINE (anciennement FLOURISH).
J’ai réussi à générer 30000 euros en un seul lancement, mon premier lancement, FLOURISH.
Mon premier lancement.
En m’entourant j’ai appris beaucoup. J’ai suivi des process, fait des tests. J’ai suivi les best practices du marché, ne sachant pas du tout comment faire un lancement. Bien-sûr j’avais des skills en marketing ce qui m’a permis d’assimiler rapidement les concepts. Mais je partais de rien.
J’ai réuni dans SHINE toutes les méthodes, les outils puissants qui m’ont aidé à faire un profond travail d’introspection, pour pouvoir vous aider à vibrer plus haut, à activer votre pouvoir personnel et à créer vous aussi, la vie que vous méritez.
En parallèle, j’ai développé une méthode inédite, qui fonctionne pour toutes les problématiques, de déconstruction puis reconstruction.
J’ai relu, retravaillé des dizaines de fois le programme, jusqu’à ce que je tombe sur une citation sur Instagram : Fait est mieux que parfait.
Avec Brooke me collant au baskets, j’ai enfin osé mettre mon syndrome de l’imposteur à la poubelle, j’ai cliqué sur publié et j’ai proposé un live Instagram à mes abonnées.
Je n’ai pas préparé de pitch, j’ai été 100% authentique, je leur ai partagé les challenges que j’avais rencontré, et je crois fermement que ces femmes qui m’ont fait confiance ont connecté avec moi, elles sont compris que si j’ai pu, elles le pouvaient et elles ont sauté le pas.
A la fin du live, je n’en crois pas mes yeux, des dizaines de femmes me font confiance, et je valide alors le fait que je suis capable. Je sais coacher, et je transforme leurs vies. 6 semaines plus tard (durée du programme), j’ai 100% de retours positifs, de témoignages, de messages de leur part, et je sais alors que j’ai fait le bon choix.
Mon premier lancement me permet de générer 30 000 euros de CA, et valide définitivement en moi l’idée que tout est possible, que l’authenticité et le travail payent.
Je me dis que mes connaissances, mon parcours et mon histoire peuvent aider à plusieurs niveau.
J’ose en parallèle proposer une méthode qui m’a permis de me débarrasser de 10 kilos sans jamais les reprendre.
J’ose proposer un programme d’accompagnement vers un mode de vie végétalien, parce que j’ai fait ce chemin et que je pense qu’il peut convenir à plein d’autres, pour le bien de notre planète et des animaux.
J’avais très peur de cette étape, mais j’ai sauté le pas et j’ai proposé des événements spirituels aux US, pour les femmes, devant des femmes. C’était très stressant, j’ai eu peur du regard des autres, mais je leur ai avoué et ça m’a permis de débloquer une peur, encore une.
Je raconte donc cette belle histoire, qui dit que tout est lié, le bien-être mental, physique, spirituel, professionnel et environnemental. Prendre soin de soi c’est bien, mais si cela peut aider les autres êtres vivants à en faire autant c’est mieux. Dans chaque entreprise, je veille à respecter les humains, les animaux et la planète, parce que c’est ce qui raisonne en moi, ce qui me fait vibrer, ce qui m’anime et ce avec lequel je suis alignée. Je ne choisis plus. J’ose.
Réussir pour moi signifie vivre de ma passion, et vivre où je l’entends. Cela signifie me lever le matin avec le sourire, et non avec la boule au ventre. Cela signifie ne plus avoir peur du manque d’argent, et me sentir alignée, libre, financièrement indépendante. Cela signifie oser, même si j’échoue.
J’échoue J’apprends aussi.
J’ose échouer. Oui parfois, je lance des produits qui fonctionnent moins bien, ou avec lesquels je réalise que je ne suis plus alignée. C’est ok. Le feedback est le meilleur des cadeaux. J’arrête. Je tire la leçon associée et je m’en sers pour la prochaine fois.
Je vais vous donner quelques exemples qui pourraient être perçus comme ce que certains appellent “échec” mais qui pour moi ne sont que des apprentissages.
On m’a mis des bâtons dans les roues. Certains sont au courant, j’ai été plagiée, mais au delà d’être plagiée, quelqu’un a payé des freelances ou des coachs avec lesquels je travaillais pour qu’ils ne travaillent plus avec moi.
On a copié à l’identique l’un de mes produits, et revendu sans aucun scrupule. Il est difficile de se protéger en ligne.
J’étais à deux semaines de lancer ma marque de vêtements quand le (le ou la? le débat est ouvert) COVID a frappé, et que l’entreprise avec laquelle je travaillais a fait faillite.
Instagram ne m’a pas aidée. Mes posts ne sont plus visibles, il est donc difficile de mettre en avant mes produits et services. Mais j’ai aussi vite compris que les réseaux sociaux sont éphémères, et que pour garder contact, mieux vaut diversifier ses sources.
Alors oui, sur le papier tout est beau, tout est rose. Mais j’ai aussi rencontré comme chaque entrepreneur des galères, des doutes, des colères, de la frustration, des délais, des imprévus qui ont repoussé de plusieurs mois des projets dans lesquels j’ai mis tout mon coeur. Oui.
L’entreprenariat n’est pas toujours un long fleuve tranquille, il ne correspond pas à tout le monde. Il faut toujours être dispo, toujours être innovant, toujours être actif. Mais c’est aussi une expérience incroyable pendant laquelle on se retrouve face à soi-même, on se découvre, se re-découvre continuellement. Elle nous oblige à rester aligner, car dès lors que l’on s’éloigne des valeurs de son entreprise ou vice versa, le business ralentit.
Vivre de sa passion, c’est ce que je te souhaite, à toi qui a pris le temps de me lire jusqu’ici. Je peux t’accompagner si tu le souhaites. Si non, je sais que tu trouveras les ressources pour incarner la personne que tu veux être et vivre la vie à laquelle tu aspires.
Belle aventure,
L.
Merci Laurita pour cet article hyper complet sur ton parcours ! Tu es vraiment une femme très inspirante, merci de partager ton expérience ici. Tout est possible, tu nous le prouves ✨