Hello people,
Sortons un peu du domaine du fitness (quoi que…), et parlons manipulation, pression psychologique et tutti cuanti.
A ce jour, je pense que chacun de nous a dû faire face à un pervers narcissique peut-être même sans le savoir.
Suite à quelques recherches et discussions avec une amie psychologue, j’ai décidé d’écrire sur un sujet qui me tient à cœur, tellement il peut vous pourrir la vie. Si vous pensez avoir été un jour manipulé, je serais ravie de lire vos témoignages.
Pour en (avoir) fréquenter, je peux vous dire que les pervers narcissiques grignotent Barnabé, votre cerveau, à petit feu jusqu’à vous faire douter de vous-même !
Qu’est ce qu’un Pervers Narcissique ?
La perversion narcissique est une notion de psychanalyse reposant sur une faible capacité d’empathie associée à un comportement égocentrique, dont les conséquences sont psychologiquement destructrices pour l’entourage de la personne atteinte, en particulier dans le cas d’une relation duelle, de couple, de manager à managé…
Ahhh, là, je sens que vous voyez plus clair, vous savez où je veux en venir !
Il est fréquent de rencontrer ce type de profil au cours d’une vie.
Comment les reconnaître ? Moqueries passives-agressives en public, humeur changeantes, reproches injustifiés, comportement ultra compétiteur, piratage de vos idées, un travail régulier de sape de vos compétences ou de votre motivation (là ça joue aussi pour le fitness), objectifs inatteignables ?? On est en plein dedans !
Rappelons que le PN (pervers narcissique) peut aussi bien être un(e) collègue, que votre supérieur hiérarchique, que votre conjoint, qu’un ami… Bref, ils sont partout. Comme il est parfois plus difficile de quitter un travail qu’un conjoint, mieux vaut posséder quelques règles de base pour limiter son impact négatif.
Lequel ? Celui de vous ôter toute joie de vivre, de vous faire douter de vous-même, de vous faire vous sentir coupable ou honteux, de vous stresser et vous angoisser…
Dans la vie professionnelle :
- Le silence est d’or !
La règle de base, c’est de ne rien lui donner à se mettre sous la dent. En effet, il s’alimente avec ce que vous lui donner. Donc moins vous en dîtes, moins il aura matière à vous torturer. Faites des phrases courtes. Ne répondez pas à ses attaques, taquineries, mais n’ayez pas non plus l’air énervée. Lachez l’affaire. Il se rendra compte qu’il n’a plus d’impact et changera de proie.
- Faites-le écrire !
Je vous préviens tout de suite, ce n’est pas simple, mais cela vous permettra de le confronter et d’avoir des preuves tangibles à présenter s’il vous reproche quelque chose dans le futur.
Lorsque vous êtes face à ce type de profil, vous devez vous protéger. Essayez d’être irréprochable, et gardez des preuves écrites parce que les paroles s’envolent quand les écrits restent.
- Fuyez le conflit !
Les PN sont très forts pour déceler chez vous une faille et s’emploient ensuite à vous faire sortir de vos gonds pour évaluer et profiter du pouvoir qu’ils ont sur vous.
Plus vous serez honnête et sincère, plus il pourra voir clair en vous et s’en servira pour vous faire craquer. Ne rentrez pas dans son jeu, il gagnera toujours puisqu’il a généralement l’ascendant psychologique. Lorsque vous sentez qu’il cherche le conflit, trouver une excuse pour vous éclipser.
- Ce n’est pas vous, c’est lui !
Même si tout laisse à penser que vous êtes sa seule et unique cible, vous n’êtes pas seul à subir ce PN. Un PN est PN parce qu’il se sent mal à l’intérieur, et rejette ainsi son mal-être sur les autres. Comme toute personne négative, il cherche à attirer l’attention sur lui, et ne supporte pas de voir des gens épanouis, bien dans leur peau (ici encore, applicable en fitness, vous savez ces gens négatifs qui vous jugent et vous critiquent sans arrêt sans bouger de leur canapé).
Ces provocations à répétitions peuvent jouer sur votre moral, mais ne les laissez en aucun cas influer sur votre bien-être. Soyez sûr de vous, ne doutez pas, ne le confrontez pas. Il a un problème, ne faites donc pas de son problème votre problème.
- N’essayez pas de le changer !
Vous ne pourrez pas le changer ni le soigner dans la mesure où le PN ne se reconnaît pas lui-même comme malade. Avez-vous déjà vu quelqu’un arrêter la cigarette parce qu’on l’en a forcé ? Vous ne pouvez pas le changer lui, mais vous pouvez vous changer vous.
- Protégez votre intérieur
C’est triste à dire, mais le PN va tout faire pour trouver la faille de votre bien-être pour venir y mettre le boxon, et ainsi détruire votre paix intérieure. Aussi, le meilleur moyen de l’en empêcher est de ne rien dévoiler de vos sentiments, de votre vie privée. Ne vous y trompez pas, le PN n’est pas empathique ! Au contraire ! N’avouez aucun défaut et ne lui parlez pas de vos émotions. Restez factuel.
Avec le PN, il vous faudra rester très concret, pas de contact, essayez de ne pas être seul avec lui, parce qu’à plusieurs nous sommes plus forts.
- Montrez-lui que vous vous aimez !
Le plus important, c’est de montrer que vous avez confiance en vous, que vous vous aimez, et que vous vous respectez. Ceci est valable avec TOUT LE MONDE, si vous vous dénigrez sans cesse, il y a fort à parier que les gens vous imitent.
Dans la vie personnelle : Généralement, au premier abord, il peut paraître protecteur, aimant.
Son secret? “L’identification projective: il attribue à l’autre un trait de caractère de façon abusive”, explique le psychanalyste Jean-Charles Bouchoux. Exemple: Monsieur monte dans sa voiture, entame une marche arrière, emboutit par mégarde le véhicule de Madame… et reproche à sa femme de s’être mal garée!
Peut-être êtes-vous sous l’emprise d’un PN sans le savoir. Sachez reconnaître les signes avant-gardistes.
- Parlez-en !
Vous avez besoin d’évacuer cette pression morale qu’il exerce sur vous, et se terrer dans le silence ne vous aidera en rien. Mettez votre fierté de côté et allez chercher du réconfort chez des personnes empathiques.
- Fuyez !
C’est surement plus facile à dire qu’à mettre en pratique puisqu’il a l’ascendant psychologique sur vous, mais dès lors que vous avez identifié votre conjoint comme un pervers narcissique, vous avez fait le plus dur.
Personne ne mérite d’être rabaissé, d’être stressé, d’être parfois humilié, de se faire crier dessus, de gérer des mood swings ! Vous êtes une personne honnête, fiable qui essaie de faire de son mieux, et vous n’avez pas de temps à perdre avec quelqu’un qui, de par son mal-être interne, vous tire vers le bas.
- Faîtes-vous aider !
Vous avez parfaitement le droit de prendre rendez-vous chez un psychologue, juste pour voir ce qu’il vous dit, sans que cela nécessite un suivi. Si vous n’êtes pas sûr, et que vous voulez avoir un avis extérieur et objectif, franchissez le pas. Mais si vous voulez le conseil de tati Lauri, quand ya un doute, il n’y a pas de doute !
- La protection neutre
Laissez-moi partager avec vous un concept que j’ai découvert dans un livre fort intéressant. Il s’agit de répondre à une question par une autre question.
Exemple ? “Qu’est ce qui te fait dire ça ?” ou encore “Pourquoi ça te dérange?”.
Ainsi, vous sortez de son petit jeu qui est de vous rabaisser ou en savoir plus sur vous. Essayez au maximum de vous affirmer, de lui dire que vous entendez son point, mais que vous n’êtes pas d’accord.
Pour résumer, il vous faut à tout prix fuir ce genre d’individus, mais attention, ils ne vous laissent pas partir comme ça, et cela passera forcément par une sensation de culpabilité et de douleur.
Ils peuvent parfois menacer, faire du chantage, mais cela se passe rarement sans problème, puisque telle une proie qui sent sa proie s’évader, sa fierté en prend un coup, et il se doit de redoubler d’efforts pour la garder.
Bon courage, hâte d’avoir vos témoignages.
Xxx
L.S.
Moi c’ est mon ex mari, il m’a menacé pendant 4 ans de me prendre mes enfants en disant qu’il avait un gros dossier sur moi, que étais une salope une mère indigne une grosse merde et j’en passe, comme j’ai décidé de partir j’ai brisé sa vie je lui ai pris ces enfants et j’en passe, mes enfants étant malade et monsieur ne respectant pas les recommandations des médecins j’étais très inquiète, un jour il m’a dit je comprends les pères qui tuent leurs enfants et qui se tuent… A chaque fois que mes enfants partent je ne suis pas tranquille j’ai peur de ne jamais les revoirs… J’ ai de suite retrouvé un compagnon, c’était pas prévu mais c’ est la vie, il m’a dit de tout, pour lui on faisait tout pour le rabaisser et l’effacer en temps que père, tout cela car on avait des loisirs et restos… Un jour il a appelé le 119 en disant que mon compagnon à frappé ma fille… Nous avons été suivi pendant deux ans par les services sociaux, je regrette d’avoir dit toute la vérité car lui n’a fait que nier et disait que je changeai les versions, psychologiquement c’était très dur à encaisser, je suis quelqu’un qui n’oublie rien et pour faire avancer les choses j’expliquai tout depuis le début en espérant montrer le vrai visage de monsieur, que les personnesse rendent compte de comment il est, ça a été peine perdu, il s’est fait passé pour la victime de À à Z et moi on m’a prise pour celle qui voulait le rabaisser… A ce jour je n’ai aucune considération et aucune estime pour cette personne j’aurais préféré me casser les deux jambes le jour où je l’ai rencontré j’aurais eu moins mal. La douleur psychologique ça laisse des traces…
Auteur/autrice
Ouah… en effet les traces sont encore très présentes et profondes… Il va te falloir du temps, mais ne doute pas de toi. Tu sais au fond de toi 🙂
Plein de courage !
Ma meilleure amie a subi un conjoint narcissique et franchement et je crois que ça aurait été beaucoup plus simple pour elle de quitter un boulot que de le quitter lui vu qu’il ont un enfant ensemble, heureusement elle a pu se sortir de cette situation mais pas complètement au final parce qu’avec un enfant ça change la donne
Auteur/autrice
C’est clair qu’avec un enfant la situation se complexifie à fond !!!
Je lui ferai lire ton article 😉
Auteur/autrice
😉
Laurita ma mère est perverse narcissique avec un trouble du comportement proche de la bipolarité
imagine ce qu’a été mes 22 premières années
J’ai réussis à me libérer de son emprise à l’âge de 28ans
J’en ai 38.
Le plus urgent/important est d’accepter que c’est l autre qui a un problème et pas nous et en ça le PN est très très fort à nous faire passer pour mytho et parano….
et réussir à ne plus culpabiliser
Top ton article
Auteur/autrice
Comment as-tu fait ?
Bravo a toi de t’en être sortie !
Merci d’être passée 🙂
J’ai connu il y a peu de temps un pn qui m’a bercé et rassuré mais tout était forcément faux. Il m’a même soit fait passer pour une femme vénale , ensuite pour une menteuse puis une jalouse …. Il parlait de moi à tout le monde même des personnes qu’il ne connaissait pas . Après l’avoir quitté , il m’a fait toutes sortes de chantages et s’est employé à toutes sortes de chantages affectifs sur la maladie de certains proches et bien sûr beaucoup de choses étaient fausses et pour finir il a eu un accident le 23 décembre et bien entendu c’etait de ma faute . Dans un premier temps il a pris sa voiture pour m’oublier ensuite j’ai découvert qu’il avait bu et bien sûr quand je l’ai découvert c’etait De ma faute car de tristesse trop malheureux . Mais en réalité Monsieur avait bu avec une amie , puis pour lui montrer ses talents de pilote il a voulu l’épater. La morale de l’histoire ses erreurs sont les miennes et tout est de ma faute même s’il a prit le volant en galante compagnie . Comme m’avait dit un jour un psy c’est le genre à se faire prendre la main dans le sac et à dire que ce n’était pas sa main mais la vôtre . Depuis ce jour j’ai définitivement coupé les ponts car devant autant de mauvaise foi, il n’y a rien à faire et surtout ne pas culpabiliser . Le malade ce n’est pas vous mais le PN
Bjr, j’ai laissé un témoignage en message privée sur ton instagram.
Auteur/autrice
Hello ! Je pense que j’ai rép 😉
Mais le pervers narcissique, lui, est il vraiment conscient et responsable de cette maladie ? Le fait il exprès ?
Auteur/autrice
NOn malheureusement il n’en a pas conscience, c’est bien ça le pire… Certaines victimes ressentent de la culpabilité de le laisser seul car il est malade sans le savoir…
Pendant 25 ans j’étais avec un PN qui me faisait culpabilisais sur tout, hyper jaloux 5mn de retard et c’était l’interrogatoire, il n’assument rien de tous ce qu’il faisait et faisait retomber la faute sur moi.
Un jour j’ai eut un déclic pour le nième fois il venait encore de faire que chose qu’il n’assumait pas et là je lui est dit stop tu vas dire que c’est toi le responsable et non moi et je veux être là ce jour là, il me fit la promesse qu’il le ferait j’ai attendu 5 ans car je culpabilisais de lui avoir demandé ça et ça me bouffait de l’intérieur.et au bout de ces 5 ans je lui est renouvelé ma demande et là il m’avoue qu’il ne le ferais jamais.Ce jour là j’ai décidée qu’il ne me manipuler ait plus. Monsieur, voyant qu’il ne pouvait plus rien a trouvé une autre personne et est partie me laissant seule avec les enfants en ne payant rien ni maison ni factures je me suis retrouvée avec des huissiers sur le dos et monsieur faisant tout pour que je vende la maison en me harcelant.c’est suivi le divorce le jour de la conciliation pour le divorce Monsieur est arrivée avec un sourire enjoliveur comme si de rien était il voulait un divorce à l’amiable que j’ai refusé j’ai demandée un divorce pour faute il a fallut 2 ans il a tout fait pour me démolir moralement mais heureusement pour moi j’ai eut une avocate qui connaissait bien ce genre d’individus et a bien fait ressortir le côté pervers. Pour une personne se sentant supérieur aux autres il me harcelait par mail et SMS ce qui a bien servi pour le divorce. Et conclusion j’ai gagné mon divorce à ses torts exclusifs. Ne lâchez rien votre On serait trop heureux!!
Auteur/autrice
Punaise merci pour ton témoignage… tu as bien fait de t’en sortir et de fuir, il paraît que c’est la seule solution. Ils ne nous auront pas ! Xxx
Tout à fait d’accord même si ces 2 ans ont été très dure.
Il faut être persévérante !!
Mon père est pervers narcissique. Aujour’dhui , j’ai 16 ans. Quand j’avais 12 ans, il est sorti avec une de ses élèves de 15 ans ( illégalement bien sûr ).a ma sœur et moi, Il nous chantait ses qualités, nous reprochait nos défauts , nous volait de l’argent, et nous faisais faire des choses dangereuses pour son plaisir.
J’en suis venue à me détester. À me dire que je n’etait même pas digne de mon propre père.
J’ai fait une dépression sévère à 15 ans et je suis tombée dans l’anorexie ( pour ressembler au mieux à son idéal, la fille de 15 ans avec qui il sortait ).
Une enquête de police a été ouverte sur lui, mais bien sûr il manipulait tous les témoins….
il a alors menacé ma mère ect ….
C’est vraiment difficile à vivre
Auteur/autrice
Mon dieu… quelle difficulté supplémentaire lorsque c’est au sein de sa propre famille…
Même si c’est facile à dire, ménage toi. Prends soin de toi…
Mon père était pervers narcissique, dépressif bipolaire, alcoolique et violent. J’ai été élevée avec ses codes à lui : dans le stress, la dépréciation constante “tes qu’une merde tu n’y arriveras jamais”.. La violence bien sur, aussi bien physique que morale.. Je n’ai jamais rien connu d’autre. J’ai commencé à ouvrir les yeux grâce à un cercle d’amis bienveillant à l’âge de 16 ans. 18 ans je suis partie de chez moi en me sauvant presque. Je te laisse imaginer l’impact que peut avoir ce genre d’éducation. anxieuse et toujours stressée, je n’ai aucune confiance en l’homme, je passe ma vie à me dévaloriser parce que je n’ai jamais su faire autrement. À 24 ans j’ai à mon tour rencontre un PN avec qui j’ai fait un bout de chemin et avec qui j’ai eu une petite fille.. L’expérience a été complètement traumatisante. C’était clairement moi le pb puisque de toute façon c’est de cette façon que je me voyais. Il était mon miroir. Un mec qui me regardait ds la rue et j’étais là salope qui l’avais volontairement allumée… 1⃣ Truc de travers et c’était moi la responsable.. Il mhumiliait en public gratuitement, et m’avait coupé de tous, puisque même de ma meilleure amie il était jaloux, croyant constamment que je conspirais contre lui… Je me suis réveillée qd j’ai eu ma petite fille, elle a été ma force et mon moteur : il fallait impérativement que je la sauve de ce schéma et il était hors de question qu’elle vive la même chose que moi. Il buvait, boit tjrs du reste.. Aujourd’hui j’ai 31 ans, ça fait 5 ans que je suis séparée, 5 ans que je tâche de travailler sur moi même. La route est très longue, mais en vaut la chandelle.Je reapprends à m’aimer mais ce n’est pas chose facile.
Ce genre de personne est difficilement décelable même face à des professionnels. C’est bien ça le pire.. Ils te brisent mais ne sont pas punis par la loi. C’est une honte. La seule chose qui me fait tenir en ce sens est de me dire que la roue tourne et que la vie se chargera du reste.
Merci pour ton article. Ils sont trop peu nombreux malheureusement.
Auteur/autrice
Merci beaucoup pour ton témoignage… C’est très dur, tu es très forte. Tiens le coup et bien sûr que la roue tourne. Tu sais au fond de toi que tu es quelqu’un de bien.
<3 force.